La maladie d’Alzheimer est une maladie qui détruit les cellules cérébrales et provoque avec le temps une détérioration de la mémoire et des capacités de réflexion. Elle s’accompagne souvent de difficultés à effectuer des tâches quotidiennes et d’une constante déstabilisation.
D’autres maladies présentent des signes cliniques proches (la démence d’origine vasculaire, la démence à corps de Lewy, la dégénérescence lobaire fronto-temporale). Ces maladies sont dites apparentées à la maladie d’Alzheimer.
Ces maladies affectent la personne âgée dans son activité quotidienne, son autonomie, sa relation au monde et son estime de soi.
Aux troubles de la mémoire, peuvent s’associer des troubles du langage (aphasie), des gestes (apraxie) et de reconnaissance des personnes ou des objets (agnosie).
Des troubles du comportement et de la personnalité, une incontinence, une incapacité à effectuer les tâches quotidiennes (toilette, habillage, alimentation) peuvent survenir dans les années qui suivent le début de la maladie.
Les troubles du comportement occasionnés par la pathologie peuvent mettre en danger la personne âgée vis à vis d’elle-même ou de son entourage. Ils peuvent l’amener à effectuer des actions incompréhensibles nuisant à leur santé, aussi bien physique que mentale.
L’aggravation des troubles cognitifs ou comportementaux accélère la perte d’autonomie, et multiplie les risques de chutes, de fugues. Elle impose des soins et une assistance de tous les instants, et exige un investissement physique et psychologique majeur de la part de l’entourage.
A la difficulté morale de voir son parent perdre son autonomie physique et intellectuelle, s’ajoutent pour l’aidant des risques personnels de problèmes de santé, fatigue, stress pouvant mener à l’épuisement.
La charge émotionnelle devient si lourde que l’aidant ne peut plus faire face.
Le maintien à domicile devient un réel danger, tant pour la personne malade que pour l’aidant.
Renoncer au maintien à domicile génère souvent un sentiment d’échec et de culpabilité au sein des familles mais il est important de se focaliser sur les besoins réels de la personne âgée qui nécessitent un accompagnement constant que ne peut plus offrir le maintien à domicile lors de l’avancée de la maladie.